Depuis toujours, la Camarilla est un théâtre politique vivant, où les semblables se battent pour l’obtention de faveurs et de statut ou simplement pour le frisson d’une passe d’armes verbale, la satisfaction d’un triomphe d’estime, pour se sentir exister encore une nuit et tromper l’ennui de l’immortalité.
Comme vous le savez, nous avons, Aurore et moi, fait parti du GN Parliement of Shadows, à Bruxelles, organisé par PDA. Imaginaire vampirique s’il en est 🙂
Et parmi les éléments qu’on a trouvé moins sympa, il y a l’apparition de la Pentex. Et ça nous a mené à une réflexion très intéressante de Juhana Pettersson sur nordiclarp (ici) sur l’imaginaire, les représentations et les préjugés.
Tant pour développer un concept que je pense important (et le traduire en français, bande de vils monolingues 🙂 ) que pour insister sur sa pertinence, voici un petit article !
En lisant le Storyteller secrets, j’ai découvert très tardivement une notion très importante du catch appelée Kayfabe, grâce à Jason Andrews. Et grâce à lui également, j’ai appris que cette notion pouvait s’appliquer au GN. Vous pouvez lire cet article ici grâce à By Nights Studio.
Et si on expliquait tout ça, et qu’on travaillait sur ce que cette notion peut nous apporter ? Prenez masque et slip en latex, on entre dans le monde étrange et transpirant du catch !
Comme certains le savent, ce week-end a eu lieu le premier séminaire des conteurs du Théatre de l’Imaginaire Francophone (ou TIF). Et nous avons pris de bonnes décisions de nommage.
J’ai trouvé extrêmement enrichissant ces débats et je voulais vous en transcrire une partie (bien qu’infime). Et donner un point de vue.
Les PNJ, c’est le mal. Mais pourquoi ? Tout ou partie de cet article est venu d’une réflexion sur le blog de Jaakko Stenros et en particulier de cet article. C’est un résumé d’une keynote qu’il a donné au Knutepunkt 2017, sur l’évolution du Nordic Larp et sa définition actuelle.
Mais j’ai souhaité revenir sur un concept qu’il relie de façon intéressante au GN nordique : la notion de PNJ et sa composante déshumanisante. Et c’est sur ce point que je souhaitais apporter mon grain de sel.
Note : Jaakko if you read this, please feel free to ask me to translate this article in english (on facebook maybe ?). I will be glad to give it a try. Continuer la lecture de PNJ et déshumanisation→
A GNafron, nous a semblé intéressant de faire quelques explications sur notre vision de jeu, ce que nous souhaitions mettre en place. C’est l’idée de ces notes de conception de la Chronique Mind’s Eye Theatre.
Vous avez peut-être déjà entendu dire “les joueurs ont fait de la merde” en GN ? Ou également, “lui, il ne sait pas bien jouer” ou bien “c’est de sa faute, au joueur, si…”. Cela s’accompagne souvent de discours virilistes du type “ce jeu n’est pas pour les fragiles”, “si tu pleures quand … c’est que ce jeu n’est pas pour toi”. A GNafron, du coup, on s’interroge : C’est quoi mal jouer ? C’est quoi bien jouer ? Qui est le dépositaire sacro-saint de la bonne façon de jouer ? Qui décide qui doit jouer et qui doit partir ?
Qu’est ce qu’on y apprend ? Que l’injustice est mieux acceptée lorsqu’elle est générée par un ordinateur que par un humain.
Des hommes, comme vous et moi ont été soumis à des échanges. Certains étaient justes (typiquement : une répartition de gains à 50/50), d’autres injustes (1 pour toi, 99 pour moi. Désolé).
Et ce qu’ils ont pu observer est intéressant : lorsque les deals sont injustes, les réactions sont bien moins violentes pour l’homme si la proposition injuste est faite par un ordinateur, plutôt que par un humain.
Le système a beau être injuste, il ne génère pas la même agressivité. Les centres du cerveaux qui gèrent la dominance et la rétribution ne s’activent pas autant.
Tout ça m’a fait réfléchir sur notre beau média qu’est le jeu de rôle.
Bien qu’il soit possible que j’abuse de cette image, j’ai quelques retours à vous faire de Berlin. Rien de grave, juste une suggestion, vous inviter à customiser votre meute.
Ca fait longtemps qu’un tel article me démangeait, tant le coté « Tuer des PJs » = « je suis un MJ trop cool, les autres osent pas, et moi j’ose » est une bizarrerie installée dans le milieu GN, en particulier camariste.
Quel est notre but, nous conteur ? Nous voulons le plaisir de nos joueurs, générer du FUN™. Mais… Qu’est ce qui fait le fun d’un jeu de rôle ?