Des vœux différents pour 2021

Normalement le 1er janvier c’est la période où on fait des vœux simples et un peu creux pour l’année qui vient. Si vous nous suivez depuis quelques temps, vous savez que ce n’est pas la politique de la maison.

Pourtant vous savez qu’on aime ça, les vieux barbus en rouge qui partagent 🙂

Alors même si je vous souhaite évidemment le meilleur pour l’année prochaine, je voulais, en mon simple nom, vous faire un peu gamberger.

Plus hors de la cité

Dire que cette année aura été une année blanche pour le GN (et la culture dans son ensemble) est un triste euphémisme. Et si, bien sûr, le virus est à l’origine de ce soucis, on doit également constater que des choix, politiques, économiques, écologiques, sont lourdement responsables dans la propagation et l’ampleur de la catastrophe.

Que ça soit sur la biodiversité1, ou la sécurité épidémiologique et alimentaire2, les logiques de production3 et de soin4 et de transport des biens dans une économie mondialisée5, l’organisation même en métropoles6, des choix politiques ont été faits.
Et au vu des conséquences, on peut douter de leur pertinence 🙂

Ces choix, discutables, ont une incidence directe sur nos vies, et nos loisirs. La culture (et le GN en fait partie) est en ruines. Le monde du loisir dans son ensemble est mal en point. Si nous voulons que 2021 soit meilleure que 2020 pour le GN, il va falloir accepter qu’il n’est plus possible de faire du GN hors de la cité.

Comment pourrait-on exiger des GN d’être « apolitiques » alors que des choix politiques ont lourdement saboté notre capacité même à faire du GN ?

Nous aimons le GN, et nous voulons un jour pouvoir revivre de si belles expériences, nous retrouver en convention

Alors il va falloir changer des choses, exiger des changements. Pour cela il va falloir prendre parti, et employer des grands mots, comme écologie, anticapitalisme, gestion collective, etc.

Voilà ce que j’appelle de mes vœux pour 2021, des GN engagés avec des gens engagés. Souhaitons une prise de conscience par notre communauté de la nécessité de s’engager dans le débat public, pour défendre notre art et la culture dans son ensemble.

Je vous souhaite la meilleure des années pour 2021, celle où on fera changer les choses pour ne plus revivre 2020. Notre loisir le mérite.

Nicolas