Note : ce texte est l’équivalent, pour le Sabbat, des Traditions. C’est le texte essentiel des relations entre Sabbatiques. Il est le garant difficile de la paix interne du Sabbat, émaillée de guerres civiles fratricides.
A l’inverse des traditions camaristes (jamais écrites et donc pouvant avoir plusieurs formulations) les articles de ce code sont notés de façon claire et ferme, et interpréter les articles du code de Milan en sa faveur est un art pour les intellectuels de la secte. En particulier pour les suivants de la Voie de l’Accord Honorable.
Par les mots du Régent Gorchist, ceci est le seul véritable Code de Milan, révisé à partir du manuscrit original, en cette nuit du 21 décembre 1933. Des cendres de notre grande guerre puisse naître une paix éternelle.
Un serment d’allégeance a été prêté par le Régent et les Prisci en présence de tous les Meneurs de chaque faction et de 50 autres témoins afin de suivre fidèlement toutes les règles imposées par ce code dans le gouvernement du Sabbat. Ce Code de Milan, réécrit, a été accepté par tous les Ordres du Sabbat ainsi que par les Cardinaux Huroff, Bruce de Guy, Agnes et Charles VI, et les Archevêques Béatrice, Una, Tecumseh, Toth, Aeron, Marsilio, Rebecca, Julian et Salluccio. Tous les autres Ordres doivent se soumettre à ce Code de Milan ou déclarer faire sécession du Sabbat:
Les articles du Code de Milan sont les suivants
I. Le Sabbat doit rester uni derrière le Régent de la Secte. Si nécessaire, un nouveau Régent sera élu. Le Régent gouvernera sans tyrannie, garantissant la liberté à tout Sabbat.
II. Tout Sabbat doit servir au mieux ses meneurs aussi longtemps que ces meneurs serviront la volonté du Régent.
III. Tout Sabbat doit respecter avec foi l’intégralité des Auctoritas Ritae.
IV. Tout Sabbat doit tenir sa parole d’honneur.
V. Tout Sabbat doit traiter ses pairs avec justice et équité, renforçant ainsi la force et l’unité du Sabbat. Si nécessaire, il doit pourvoir aux besoins de ses Frères.
VI. Tout Sabbat doit faire passer les intérêts de la Secte et de la race de Caïn avant les siens, en dépit du prix.
VII. Ceux qui se ne sont pas honorables selon ce Code seront considérés comme moins qu’égaux, et de ce fait indignes d’assistance.
VIII. Comme cela a toujours été, il en sera toujours ainsi. La Lextalionis est le modèle d’une justice immortelle à laquelle tout Sabbat doit adhérer.
IX. Tout Sabbat doit protéger ses pairs des ennemis de la Secte. Les ennemis personnels relèvent de la responsabilité personnelle, à moins qu’ils ne menacent la sécurité de la Secte.
X. Tous Sabbat doit protéger les territoires du Sabbat de toute autre influence.
XI. Le principe d’une liberté inaliénable est le principe fondateur de la Secte. Tout Sabbat doit attendre et exiger la liberté de ses meneurs.
XII. Le Ritus de Monomacie devra être utilisé pour régler toute dispute au sein du Sabbat.
XIII. Tout Sabbat doit apporter le soutien nécessaire à la Main Noire.
Addendum du code Milan
Respecté par toutes les parties présentes en cette nuit du 21 décembre 1933, et maintenu depuis.
XIV. Tout Sabbat a le droit de vérifier le comportement et les activités de ses Frères pour maintenir la liberté et la sécurité.
XV. Tout Sabbat a le droit de convoquer un conseil de ses pairs et de ses meneurs.
XVI. Tout Sabbat devra agir pour s’opposer aux membres de la Secte qui usent de l’autorité et du pouvoir que le Sabbat leur a conféré, pour leur intérêt personnel au détriment du Sabbat. Ces actions devront être prises selon des moyens acceptés, et agréés par un Quorum de Prisci.
Une réflexion sur « Le Code de Milan »